Groupe UDI, Centristes et Apparentés Région Auvergne-Rhône-Alpes

Débat d’orientation budgétaire : garder le cap dans un contexte national désastreux

Lors du Débat d’orientation budgétaire 2025, Christophe Geourjon, pour le groupe UDI, Centristes et Apparentés, a salué la gestion exemplaire de la Région Auvergne-Rhône-Alpes dans un contexte national marqué par la crise budgétaire et la désorganisation de l’action publique.
Alors que la France fait face à une situation économique et institutionnelle préoccupante, la Région confirme sa solidité financière : une épargne brute de plus de 900 millions d’euros, une capacité de désendettement de 2,8 ans, et aucune hausse d’impôts, tout en maintenant 1,5 milliard d’euros d’investissements.


Pour les élus UDI, Centristes et Apparentés, cette stabilité repose sur un modèle clair : maîtriser les dépenses, anticiper les besoins et investir dans les priorités régionales, au service des habitants et des territoires. Une réussite collective portée par une gouvernance rigoureuse et une vision durable de l’action publique.

« L’actualité nationale est alarmante. La simplification et la responsabilisation locale sont les clés pour donner un nouveau souffle à la France et notre Région par sa bonne gestion et sa capacité d’action, en est déjà la démonstration » Christophe Geourjon

Intervention de Christophe Geourjon

Monsieur le Président,

Chers collègues,

L’actualité nationale est alarmante. La France traverse simultanément une crise budgétaire, économique, sociale et politique. Le désordre s’est installé de longue date dans les comptes publics ; l’incertitude, elle, s’installe aujourd’hui dans les institutions  et la défiance gagne la société. Ce qui est certain, c’est que la France n’a pas les moyens d’une crise institutionnelle supplémentaire. [Texte d’Hervé Marseille]

Le projet de loi de finances présenté cette semaine repose sur un équilibre complexe: un effort budgétaire de 30 milliards -déjà jugé « difficile à atteindre » par le Haut Conseil des finances publiques – un déficit qui frôle encore les 5 % du PIB, une réforme des retraites suspendues et de nouvelles recettes fiscales.

Le gouvernement semble naviguer à vue, plutôt que de chercher un cap clair et durable de redressement. À force d’empiler des dispositifs, on fabrique surtout de la complexité. Et cette complexité, c’est ce qui mine la confiance et l’efficacité de notre action publique.

On évoque d’ailleurs des chiffres impressionnants sur le coût du mille-feuille administratif, de notre désorganisation. Là où tout le monde fait tout – de l’Europe à la commune – L’OCDE évalue cette désorganisation à90Mds€, d’autres parlent même de 120 à 150Mds€ par an. Une chose est certaine, réformer notre organisation permettrait des économies importantes, améliorerait l’efficacité de nos politiques publiques et redonnerait de l’agilité aux acteurs économiques ou associatifs.

A nous donc de transformer cette crise profonde en une opportunité : celle de remettre à plat le fonctionnement même de notre pays.

Jean-Louis Borloo l’exprime très bien : «les marges de manœuvre de la réorganisation sont considérables». « Nous avons besoin d’un État fort, agile et efficace, capable de s’appuyer sur les territoires, leurs élus et leurs forces vives. » «Quand un système ne marche pas, cela ne marche pas dans tous les domaines à la fois» : c’est donc tout le modèle qu’il faut repenser, pour faire de la décentralisation non plus un slogan, mais une méthode.

En ce sens, nous notons avec satisfaction que le 1er ministre, a annoncé dans son discours de politique générale un nouvel acte de « décentralisation des responsabilités avec des moyens budgétaires et fiscaux et des libertés, y compris normatives ».

La simplification et la responsabilisation locale sont les clés pour donner un nouveau souffle à la France — et notre Région, par sa bonne gestion et sa capacité d’action, en est déjà la démonstration.

Car, là où beaucoup subissent, nous tenons le cap. Celui d’une gestion responsable, d’une anticipation constante et d’une action tournée vers les besoins du terrain.

Avec une épargne brute de plus de 900 millions d’euros, une capacité de désendettement de 2,8 ans — quand la moyenne des autres régions dépasse 6 ans — et une notation financière deux crans au-dessus de celle de l’État, la Région Auvergne-Rhône-Alpes confirme sa réputation de collectivité exemplaire. Pas de hausse d’impôts, pas d’endettement supplémentaire, tout en maintenant un niveau d’investissement de 1,5 milliard d’euros, notre Région finance ses priorités par l’efficacité et la rigueur.

Cette réussite, c’est celle d’une Région qui agit, partout et pour tous.

Quand nous investissons dans les mobilités, c’est pour relier les territoires et désenclaver des bassins de vie entiers ; Pour des déplacement sécurisés ; Pour faire des transports collectifs de vraies alternatives à la voiture.

Quand nous rénovons un lycée, c’est pour offrir un meilleur  cadre d’avenir à la jeunesse — comme à Roanne, à Privas ou à Perreux, où de véritables campus régionaux prennent forme.

Quand nous soutenons nos agriculteurs, nos entreprises, nos artisans, c’est toute l’économie de proximité que nous faisons vivre, celle qui façonne nos paysages, nos emplois et notre identité.

Et quand nous agissons pour la santé ou la formation médicale, c’est pour que chaque territoire garde la possibilité de soigner, d’accueillir et de transmettre.

Partout, la Région agit avec une même conviction : le service au territoire n’est pas un slogan, c’est une méthode.

Et toutes ces politiques ont un fil conducteur : la cohérence et la transversalité. Cette stratégie fait de chaque euro dépensé un euro utile, de chaque décision un levier pour l’avenir et de chaque territoire un acteur de la réussite collective. Ce modèle intégré, où chaque politique publique nourrit l’autre, est au cœur de la réussite d’Auvergne-Rhône-Alpes.

L’arrivée récente du groupe Safran dans notre région illustre d’ailleurs cette attractivité. Elle récompense des années d’engagement collectif, de travail avec les filières industrielles, notamment EDF et RTE, avec nos territoires, pour faire d’Auvergne-Rhône-Alpes une terre d’excellence et d’innovation. C’est la démonstration concrète qu’une politique régionale cohérente attire les entreprises, forme les compétences et crée de l’emploi durable.

Et demain ? L’horizon des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2030 incarne cette vision d’avenir. Préparer ces Jeux, c’est investir dans nos communes, dans les transports, dans l’accessibilité, dans les infrastructures, mais aussi dans l’image de notre région, dans son ouverture au monde et dans sa fierté. C’est un projet collectif, au service des territoires de montagne comme de toute la région.

Au fond, le cap est clair : maîtriser nos dépenses et investir dans nos priorités. C’est la marque d’une gestion rigoureuse et efficace au service de la vie quotidienne des habitants.

Alors oui, il y a de quoi être fiers. Fiers d’une Région qui agit, qui protège et qui investit. Fiers d’une majorité qui fait ce qu’elle dit, qui garde le cap dans la tempête, et qui continue d’écrire une belle histoire collective au service des habitants. Et je tiens à associer les services, acteurs de cette réussite, car je sais que c’est pour eux aussi un engagement fort.

Merci à l’exécutif, au vice-président aux finances et bien évidemment à vous Monsieur le Président, capitaine de l’équipe Auvergne-Rhône-Alpes, qui incarnez une conviction simple, mais essentielle : bien gérer, c’est bien servir.

C’est pour toute ces raisons que le groupe UDI, Centristes et Apparentés votera avec satisfaction ce rapport.

Assemblée plénière du 16 et 17 octobre 2025 de la Région Auvergne-Rhône-Alpes

 

Débat d’orientation budgétaire : garder le cap dans un contexte national désastreux / rapport n° : AP-2025-10-01-100630

Thématique : Finances et administration générale