Catherine Pacoret est intervenue sur le dernier rapport de la Cour des comptes qui salue notre gestion exemplaire de la fusion des deux anciennes régions Auvergne et Rhône-Alpes
Intervention de Catherine Pacoret
Monsieur le Président, Chers collègues,
Une fois encore, la Cour des comptes vient, avec son rapport annuel 2019, confirmer nos excellentes performances budgétaires. Avec cette année, un bilan de la fusion des Régions.
Dès le début du mandat, notre équipe régionale s’est attelée à tirer le meilleur de cette fusion, afin de dégager toutes les marges de manœuvre financières pour investir à la hauteur de notre ambition pour Auvergne-Rhône-Alpes. C’est en cela que la Cour des comptes nous a distribué « un bon point ».
Même s’il faut dire que notre Région est régulièrement récompensée de ses efforts, comment ne pas s’en féliciter ? Car c’est tout sauf anodin : nous faisons figure d’exception en France.
La Cour des comptes le rappelle : nous sommes la collectivité qui a su le mieux gérer sa fusion.
- Comparativement aux autres Régions, nous avons maitrisé nos dépenses de personnel, et les indemnités des élus.
- Nous n’avons pas augmenté la fiscalité : j’en veux pour exemple l’harmonisation vers le bas du coût de nos cartes grises.
- Nous sommes la Région qui investit le plus pour ses territoires et ses habitants : je pense au Léman Express, au Musée des Tissus, à la Région du numérique, ou encore au projet ambitieux de futur campus aéronautique que nous examinerons cet après-midi.
- Et puis, nous avons fait de l’investissement dans nos lycées la grande priorité de notre mandat, avec déjà 775 M€ investis, comme nous le verrons lors de l’examen du rapport sur le « Plan Marshall », cet après-midi également.
- En quelques années, nos concitoyens ont appris à connaitre notre nouvelle grande Région, à comprendre ce qu’elle leur apporte au quotidien. Nous sommes identifiés par les habitants comme le premier interlocuteur dans de nombreux domaines, que ce soit le développement économique ou les transports.
Tout ceci, nous le devons au chemin que nous avons tracé dès le début du mandat. Dans un contexte qui n’encourage pourtant pas les collectivités à investir, c’est bien le signe que la volonté politique est le préalable à toute transformation de nos modèles de gestion.
Albert Camus a dit « En vérité le chemin importe peu, la volonté d’arriver suffit à tout ».
J’ose penser que de notre côté, nous avons su à la fois conjuguer la volonté de faire de notre Région un modèle, et le souci des moyens pour y arriver.
Je vous remercie.
Assemblée plénière des 18 et 19 octobre 2019