A l’occasion de la dernière Assemblé plénière, Michèle Cedrin a présenté notre vœu demandant au gouvernement d’avancer la date d’entrée en vigueur de l’interdiction de location des passoires thermiques.
Présentation du vœu
Le « projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et le renforcement de la résilience face à ses effets » récemment présenté en Conseil des ministres prévoit d’interdire la location des passoires thermiques.
Nécessaire, cette mesure n’entrera cependant en vigueur qu’en 2028. Jusqu’à cette date, près de 5 millions de foyers continueront à payer des factures de chauffage aux montants déraisonnables.
A la fois bonne pour le portefeuille des Français et pour la planète, cette mesure peut également participer à la création de valeurs et d’emploi dans le secteur du bâtiment.
Elle peut nourrir le potentiel économique de la filière de la rénovation énergétique. En incitant les propriétaires à rénover plus tôt leurs logements, elle contribuera également à la relance d’un secteur du BTP à la peine.
Hélas, l’horizon de 2028 est trop lointain. Il est urgent d’interdire la location des passoires thermiques. La France compte en effet environ 4,8 millions de passoires thermiques, dont le coût de chauffage peut s’élever à plusieurs milliers d’euros par an.
Le secteur du bâtiment est en outre le deuxième secteur le plus émetteur de gaz à effet de serre de notre pays, avec 20 % des émissions nationales.
Les conseillers régionaux d’Auvergne-Rhône-Alpes demandent au gouvernement d’avancer la date d’entrée en vigueur de la mesure d’interdiction de location des passoires thermiques à une date permettant à la fois de protéger les locataires contre des factures d’énergie trop élevées et de laisser le temps nécessaire aux propriétaires pour rénover les logements qu’ils louent.