Intervention de Romain Champel
Monsieur le président Chers collègues,
Le sujet des mobilités décarbonées est un sujet évidemment essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatiques et dans la réduction des facteurs de pollution atmosphériques.
Car c’est bien la multiplication des déplacements au cours des dernières décennies qui justifient une action réparatrice forte et déterminée.
Et l’efficacité d’une telle action est conditionnée à la mobilisation de tous : Etat, collectivités, associations et acteurs privés, et bien sûr tous nos concitoyens qui doivent adapter leur comportement.
La Région a donc toute sa place dans ce combat et se doit d’assurer un rôle majeur de coordination et d’incitation. Il nous faut participer au développement de technologies nouvelles et décarbonées.
Souvenons-nous que la France fût pionnière dans l’industrie automobile du XXe siècle. Nous ne pouvons pas nous permettre de rater la révolution des motorisations à venir qui seront plus propres, plus performantes et plus abordables que toutes celles que nous utilisons aujourd’hui.
L’hydrogène est à ce titre une filière d’avenir à soutenir dès à présent car, même si cette énergie est encore chère et trop souvent obtenue à partir de ressources fossiles, la recherche avance à grands pas et pourrait la rendre totalement propre et compétitive.
Le rapport prévoit également de soutenir des solutions d’ores-et-déjà disponibles, en l’espèce le biogaz, carburant écologique en plein essor et qui devrait être utilisé par près de la moitié des transports français d’ici quarante ans. C’est donc une bonne chose de soutenir les projets d’équipement dans les zones qui intéressent peu les opérateurs privés.
Quant au soutien à la mobilité propre dans la Vallée de l’Arve, avec notamment l’aide au renouvellement des véhicules utilitaires, nous espérons qu’il puisse à terme être étendu aux autres territoires particulièrement pollués et soumis à un plan de protection de l’atmosphère, à savoir les métropoles de Lyon, Saint-Etienne et Grenoble.
Mais cela renvoie bien sûr à la question des ressources qu’il faudra traiter de manière prioritaire et directe avec l’Etat dont la responsabilité en la matière sera rappelée par un amendement que notre groupe défendra tout à l’heure.
Dans cette attente, nous voterons pour ce rapport.
Je vous remercie.
Assemblée plénière du 29 juin 2017