Plan montagne acte 1 : neige

Intervention de Karine LUCAS

Monsieur le Président,  Mes chers collègues,

Nous débattons aujourd’hui du premier volet du plan montagne et il tout à fait symbolique que ce premier volet soit consacré à la neige. 

L’idée recherchée à travers ce plan n’est pas celle qui consisterait à créer des stations de ski de basse altitude sorties de nulle part mais bien d’améliorer l’offre existante et pérenniser l’attractivité touristique des stations de ski déjà éprouvées ces dernières années par des hivers peu rigoureux, entrainant de grandes difficultés économiques pour les hôteliers, les restaurateurs et l’ensemble des activités saisonnières.

A terme, c’est la survie même des domaines skiables qui pourrait être en jeu si nous ne nous engageons pas dans des investissements nécessaires à la production de neige de culture. Alors que nos voisins italiens, autrichiens ont plus de la moitié de leurs domaines skiables équipés d’enneigeurs artificiels, notre pays reste à la traîne avec seulement 30% des pistes concernées. Le soutien de la région aux différents projets, limité à 30% du montant des projets apparait donc comme une juste et proportionnée. 

J’ajoute que notre groupe se félicite que l’appel à projet comporte une dimension rénovation des réseaux dans une recherche d’amélioration de la performance énergétique de ces installations assez énergivores. 

Notre groupe sera ainsi très vigilant sur la mise en œuvre de processus qui respectent la ressource en eau autant que la sobriété énergétique. A cet égard, si cet acte 1 du plan montagne entend agir sur les effets des dérèglements climatiques que nous subissons, nous soulignons l’intérêt majeur d’envisager en parallèle de cette initiative une action déterminée sur les causes du réchauffement climatique : le rôle de la Région comme chef de file de l’action publique sur les volets climat air énergie doit nous y inciter, en travaillant notamment sur la réduction des consommations énergétiques dans tous les secteurs : aussi bien dans le bâtiment que dans les transports. Et la montagne n’est pas moins touchée que la plaine!

En attendant, notre groupe soutient la démarche du jour et votera pour ce rapport.

Je vous remercie.


Assemblée plénière du jeudi 23 juin 2016 

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