Plan pour la filière fruits et intervention en faveur des châtaigneraies traditionnelles

Intervention de Claude Aurias

Monsieur le Président, Chers collègues,

Le plan ambitieux qui nous est présenté aujourd’hui a été élaboré en concertation avec tous les acteurs de la filière et a fait l’objet de nombreuses réunions avec notamment les représentants de la profession et je tiens à remercier Emilie Bonnivard pour son écoute et sa disponibilité.

L’intervention régionale en faveur de la filière fruits que vous nous proposez est massive et le montant significatif qui y est consacré montre bien l’importance de la filière dans notre région. Il concerne l’ensemble de la filière, y compris les olives et les petits fruits.

Tous les départements sont en effet concernés et notre région est riche de la grande diversité des fruits qu’elle produit. 

Le rapport présenté met région au service de la compétitivité des exploitants : rénovation des vergers, aides au déploiement de nouvelles variétés, modernisation des vergers sont autant de sujets qui répondent directement aux besoins exprimés par les agriculteurs. 

Un très gros effort est fait sur la protection contre les aléas climatiques afin de protéger les cultures pour conserver un volume de production de qualité. Ceci doit permettre aux agriculteurs de conserver leur mise en marché et leurs réseaux commerciaux. C’est une stratégie doublement gagnante et moins coûteuse que d’indemniser les intempéries subies.

Le guichet intempérie n’est pas une politique de long terme, ce ne peut être qu’une réponse exceptionnelle. 

Sur le plan châtaigne, la région, par l’investissement qu’elle se propose de soutenir, va permettre à la filière de répondre aux besoins croissants des consommateurs et acteurs économiques. 

La filière châtaigne a besoin, elle aussi, de se moderniser et de retrouver un potentiel de production plus important. A ce titre, la production de nouveaux greffons plus qualitatifs à travers la pépinière doit être une réponse à la demande croissante. L’objectif audacieux de 150 tonnes supplémentaires par an peut être tenu avec la mobilisation de tous. 

Ce plan châtaigne, ce n’est pas que de l’agriculture mais aussi de l’économie et de l’emploi local, une renommée internationale qui n’est plus à prouver, une vitrine de l’excellence de nos produits régionaux, bref, la châtaigne, on aime ! 

Notre groupe votera donc ce rapport. 


Assemblée plénière du 29 juin 2017 

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