Les violences faites aux femmes ne connaissent aucune frontière, qu’elles soient sociales, géographiques, socio-économiques ou culturelles. Dans la sphère publique comme privée, à la maison comme au travail, les violences à l’égard des femmes demeurent une triste réalité que nous ne pouvons ignorer.
Depuis quelques années, la Région Auvergne-Rhône-Alpes s’est mobilisées sous différentes formes, grâce aux diverses actions régulières menées par mes collègues Marie-Pierre Montoro-Sadoux et Sandrine Chaix, pour renforcer la sécurité de tous.
Ce rapport s’inscrit donc dans la continuité des différents dispositifs déjà mis en place par la collectivité
Intervention de Karine Lucas
Monsieur le Président,
Chers collègues,
Les violences faites aux femmes ne connaissent aucune frontière, qu’elles soient sociales, géographiques, socio-économiques ou culturelles. Dans la sphère publique comme privée, à la maison comme au travail, les violences à l’égard des femmes demeurent une triste réalité que nous ne pouvons ignorer.
Cette réalité, c’est le quotidien de milliers de femmes qui, chaque année, sont victimes de violences physiques et sexuelles, parfois au prix de leur vie. Cette réalité, c’est plus de 200 000 femmes subissant chaque année des violences de la part de leur conjoint ou de leur ex conjoint et c’est aussi 1 femme sur 2 ayant déjà subi une violence sexuelle.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes, ils sont alarmants et ils reflètent la nécessité de poursuivre notre action préventive et notre combat acharné contre ce fléau qui persiste sur le territoire national comme régional.
Depuis quelques années, la Région Auvergne-Rhône-Alpes s’est mobilisées sous différentes formes, grâce aux diverses actions régulières menées par mes collègues Marie-Pierre Montoro-Sadoux et Sandrine Chaix, et avec le soutien de Renaud Pfeffer pour renforcer la sécurité de tous. Je pense ici au soutien à la pratique de sport de défense, mis en place via le Pass’ Région, ou aux mesures renforçant la sécurité dans les transports et dans les gares, qui sont des lieux surexposés à la violence.
Ce rapport s’inscrit donc dans la continuité des différents dispositifs déjà mis en place par la collectivité.
En ce sens, l’initiative de soutien aux « Maisons des Femmes » revêt une importance cruciale au sein de ce rapport. En apportant un soutien financier pour les travaux d’aménagement de ces établissements, nous leur offrons la possibilité d’accueillir plus de femmes vulnérables et de leur fournir un suivi médical adéquat.
De plus, l’extension de l’expérimentation du bouton d’alerte connecté est un élément clé de notre engagement continu dans la lutte contre ces violences. Cet objet discret, capable de sauver des vies, peut contribuer à un changement significatif dans le quotidien des personnes victimes. Il est donc capital d’étendre son accessibilité.
Enfin, le dernier axe structurant de notre lutte concerne l’hébergement d’urgence. La lutte contre les violences conjugales ne doit pas s’arrêter une fois que l’alerte est donnée. Les victimes doivent être accompagnées, et ce jusqu’au bout de leur démarche. C’est pourquoi il est indispensable de continuer à soutenir et à accompagner les associations qui se mobilisent quotidiennement pour aider ces victimes.
Jusqu’à présent, la Région a joué un rôle majeur en ouvrant et réservant plus de 200 logements d’urgence ou d’accueil temporaire pour ces femmes, et il est important de pérenniser ce dispositif et de l’étendre.
Mais il ne faut pas s’arrêter là. Soutenir les projets de centres de prise en charge des auteurs de violences conjugales, c’est s’attaquer à la racine du problème. Ainsi, en encourageant la responsabilisation des agresseurs, nous pouvons contribuer à la sécurité à long terme des victimes.
L’engagement de notre groupe UDI-CA dans la lutte contre les violences faites aux femmes est entier. C’est un combat qui ne pourra jamais être délaissé. Ainsi, je souhaite saluer la volonté de l’exécutif d’élargir l’application de ces différents dispositifs.
Vous l’aurez compris, notre groupe votera en faveur de ce rapport.
Je vous remercie.