Intervention de Marie-PIERRE MONTORO-SADOUX
Monsieur le Président, Chers collègues,
Ce qui nous est demandé aujourd’hui, ce n’est pas d’attribuer un mauvais point à l’ancienne région Auvergne.
Pourtant, l’Auvergne fait bien partie des 6 régions sur les 22 qui existaient alors, à solliciter une aide de l’Etat via le fonds de soutien pour la sécurisation des emprunts structurés qu’elles avaient souscrits. On ne parle pas ici d’une petite commune, qui par manque de capacités d’expertise devant de tels produits financiers complexes, a pu être bernée. Nous en connaissons tous des communes qui n’avaient pas les moyens de détecter les risques encourus. Nous connaissons également des exécutifs qui ne sont pas tombés dans le piège, suivant les conseils avertis de leur direction financière et restant fermes face à des conseillers commerciaux disons le agressifs.
Ce qui nous est demandé aujourd’hui, via ce rapport que le groupe UDI et Indépendants votera, est d’approuver les solutions les plus appropriées pour poursuivre l’objectif de sécuriser au mieux 105 millions d’euros qu’il ne faudrait pas minimiser car ils représenteraient seulement 4% de l’encours global d’Auvergne-Rhône-Alpes ou bien que, in fine, seuls 50% seraient « vraiment » risqués soit 52 M€. Est-il besoin de rappeler le contexte financier et budgétaire de notre région ? !
Nous sommes certains que nous saurons saisir les opportunités dès que les conditions de marché s’amélioreront.
Mais qu’on ne s’y trompe pas!
Lorsque nous aurons effectué ce travail, le risque aura juste changé de mains, celles de l’Etat qui rappelons-le est actionnaire à hauteur de 75% de la SFIL, Société de financement local. La facture sera lourde et nous la règlerons tous !
Je vous remercie.
Assemblée plénière du jeudi 07 juillet 2016