Intervention de Yannick Lucot
Monsieur le président Mes chers collègues,
Avant d’aborder plus en détails le schéma en lui-même, permettez-moi d’avoir un mot pour celui qui a piloté l’élaboration de ce document stratégique et fondateur de notre politique économique régionale, je veux parler de Martial Saddier. Bravo Martial pour ton écoute, pour les heures de concertation avec l’ensemble des acteurs dans tous les Départements. Je peux attester moi-même de ta volonté de concertation pour y avoir assister à plusieurs reprises
Relever le défi d’élaborer un schéma aussi complet et ambitieux est une véritable réussite et je veux, au nom des élus de mon groupe, saluer le travail qui a été le tien ainsi que celui de l’ensemble des services de la région mobilisés sur cet enjeu.
De nombreuses régions ont fait le choix de passer outre les délais imposés par la loi et de reporter l’adoption de leur schéma… Faut-il se le rappeler ?
Auvergne Rhône-Alpes dispose d’atouts et de ressources formidables, avec un tissu de TPE et PME riche et présent sur l’ensemble du territoire régional.
Contrairement à ses deux prédécesseurs, le SRDEII intègre une donnée essentielle et nouvelle : le volet international. Finalement, Raymond Barre était précurseur lorsqu’il disait qu’ « aujourd’hui, il n’est plus possible de se contenter d’être compétitif sur son marché ».
C’est exactement l’ambition que ce schéma fixe : faire de notre région l’alter ego des grandes régions européennes dont certaines sont des partenaires historiques.
Pour y parvenir, le document se structure autour des axes qui reprennent la politique engagée depuis le début du mandat :
- Le soutien aux entreprises de toutes tailles,
- La relance de l’investissement,
- L’accompagnement des formations pour les secteurs en tension,
Pour permettre à nos entreprises de conquérir de nouveaux marchés, l’agence régionale, fusion de l’ARDI et l’ARDE aura un rôle majeur d’accompagnement et de conseil pour nos entreprises régionales désireuses de conquérir de nouveaux marchés. L’agence aura aussi une réelle proximité avec les territoires à travers ses 8 antennes qui seront des relais de l’action au plus près des entreprises.
Le SRDEII que nous nous apprêtons à adopter soutient toutes les formes d’économie, de la start-up aux pôles de compétitivité, de l’entreprise de l’économie de proximité aux grandes entreprises régionales.
Parmi les formes d’économies que compte notre région, l’économie sociale et solidaire représente environ 10% des emplois. C’est un secteur en pleine expansion qui regroupe toutes les activités : agriculture, insertion, industrie ou encore environnement. Quelle que soit leur forme : mutualiste, associative ou coopérative, les structures de l’ESS se fondent sur trois principes fondamentaux : celui de la solidarité, de l’utilité sociale et d’une autre façon de gouverner.
Toutes ces formes d’entreprendre doivent être considérées, vous l’avez compris, comme de réelles entreprises participant à la vie économique, au développement local. Cela revêt une importance toute particulière à nos yeux !
Vous fixez l’ambition de faire d’Auvergne Rhône-Alpes une région leader en Europe : 10 000 entreprises soutenues chaque année, création de 10 000 emplois dans les secteurs de l’économie digitale et le tourisme.
Nous tous, conseillers régionaux, élus locaux issus des différents départements de notre région nous devrons@ prendre notre part à cette mission car il n’y aura de succès que si chacun joue la même partition.
Une ambition affichée, une stratégie claire, un plan de mise en œuvre précis et des moyens significatifs. Voici sinon la recette au moins les ingrédients d’une politique économique résolument tournée vers nos entreprises et leur développement…. Donc vers l’emploi.
Pour toutes ces raisons, notre groupe votera ce rapport structurant pour notre économie régionale.
Je vous remercie.
Assemblée plénière des 15 et 16 décembre 2016