Intervention de Catherine Pacoret
Monsieur le Président, Chers collègues,
Après le SRDEII et avant le SRADETT, nous délibérerons sur un nouveau schéma structurant pour notre région : le schéma régional d’enseignement supérieur, recherche et innovation.
Les lois du 22 Juillet 2013 relatives à l’enseignement supérieur et à la recherche puis la loi Notre confortent la place de la Région comme collectivité pilote en matière d’enseignement supérieur et recherche. L’élaboration du SRESRI s’inscrit dans cette perspective et permet à la Région de définir les axes qu’elle souhaite mettre en valeur sur son territoire en matière d’enseignement supérieur.
La concertation sur le terrain, pour réaliser ce schéma, a été menée par Yannick Neuder et nous saluons ici le travail de dialogue et d’écoute qu’il a effectué durant plus de 8 mois, à la rencontre de tous les acteurs de l’enseignement supérieur, de la recherche, de l’Etat et des collectivités territoriales, sur l’ensemble des sites universitaires de notre nouvelle Région.
Nous pouvons dire que le schéma aujourd’hui proposé est abouti et réfléchi : construit en parallèle du schéma régional de développelment économique, il vise à renforcer l’apport des acteurs de l’enseignement supérieur au développement socio-économique des territoires, en prenant en compte toutes leurs spécificités. Notre région est riche de grands poles universitaires (Lyon-Saint Etienne/ Grenoble-Chambéry-Annecy, Clermont-Ferrand), et elle est également constituée d’un maillage de réseaux secondaires tout aussi dynamiques (Valence, Vichy, Montluçon). Tous ces réseaux d’enseignement, grands ou petits, repérés et mis en valeur, constituent des écosystèmes dans certains domaines, que l’on retrouve dans les poles d’excellence identifiés (comme l’industrie du futur, le batiment, le numérique, la santé…) et sur lesquels doivent se concentrer nos moyens d’action en matière de recherche, de developpement et d’innovation et de formation pour rester attractif bien sur mais avant tout pour l’avenir de nos étudiants.
Car le cœur du shéma qui nous est proposé, ce sont bien les étudiants.
En proposant des parcours de formation répondant aux besoins des acteurs économiques de leur bassin de vie, le schéma contribue à l’insertion professionnelle de nos étudiants,à leur employabilité ;
En renforcant la relation entre recherche et innovation des entreprises, le schéma contribue à garder des territoires attractifs, donc des territoires de vie pour les étudiants et plus tard leur famille ;
En accompagnant la mobilité internationale de nos étudiants (près de 12 000, ce qui fait de nous la première région de France), nous leur permettons d’acquérir des compétences et des savoirs qui renforcent leurs parcours et contribuent au rayonnement de notre région.
Ce schéma, c’est également la volonté d’améliorer leurs conditions d’étude ( logements, restauration, acessibilité, handicap, outils pédagogiques numériques, caution locative) mais avant tout, c’est la volonté de leur offrir un avenir sur leur lieu de vie en leur donnant la possibilité de trouver un emploi par des formations adaptées.
Soutien à l’émergence de formation (comme des formations Bac+3), mise en place de continuité de parcours, développement de l’apprentissage dans le supérieur, mise en place de partenariats internationaux, developpement du numérique et des nouvelles technologies (dans un contexte où 60% des nouveaux métiers de demain restent à inventer), accompagnement de l’innovation avec les entreprises, sont des outils qui nous permettront d’atteindre ces objectifs, d’assurer la vitalité de nos territoires dans leurs diversité, d’assurer leur dynamisme et la perennité d’emplois locaux
C’est dans cet esprit et pour porter toute cette ambition que nous voterons pour l’adoption de ce schéma.
Je vous remercie.
Assemblée plénière du 09 février 2017