Soutenir les projets de recycleries et de ressourceries pour réduire nos déchets et favoriser le réemploi

Yannick Lucot a défendu en assemblée plénière notre amendement visant à soutenir les projets de recycleries et de ressourceries dans la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Objectif : réduire les déchets, favoriser le réemploi et inscrire davantage nos territoires dans l’économie circulaire.

Ce deuxième amendement a été adopté !

Amendement présenté

Soutenir les projets de recycleries et de ressourceries pour réduire nos déchets et favoriser le réemploi

La Région Auvergne-Rhône-Alpes intervient, dans le domaine des déchets et de l’économie circulaire dans le cadre d’une nouvelle compétence obligatoire : la planification de la prévention et de la gestion des déchets.

Le plan régional de prévention et de gestion des déchets (PRPGD) le met en évidence : malgré une croissance économique et démographique certaine, et la production des déchets induite, la Région fixe des objectifs très ambitieux de réduction des déchets : -10 % des déchets ménagers et assimilés.

Le développement de l’économie circulaire est donc un enjeu majeur en termes de réduction des déchets, mais aussi d’innovation, de développement économique, de valorisation des ressources locales et d’emplois.

L’ambition de la feuille de route régionale économie circulaire s’inscrit à l’horizon 2030 : créer jusqu’à 30 000 emplois, contribuer à une économie de ressources de 30% par rapport au PIB, et stabiliser la production de déchets malgré la croissance, afin d’obtenir un taux de valorisation matière (recyclage) de 70%.

Un des 7 piliers de l’économie circulaire est l’allongement de la durée d’usage des produits avec le réemploi, la réparation et la réutilisation. Pour cela, l’économie sociale et solidaire joue un rôle actif. On dénombre aujourd’hui 40 ressourceries et recycleries en région, qui contribuent à la réduction des déchets. 

L’objectif est de passer de 40 à 100 ressourceries ou recycleries en Auvergne-Rhône-Alpes en 2025, permettant d’économiser plus 75 000 tonnes de déchets que l’on ne sait pas traiter aujourd’hui et qui partent directement à l’enfouissement. Ces structures pourront générer plus de 3 000 postes en réinsertion, pour des publics particulièrement éloignés de l’emploi, notamment en milieu rural.


Assemblée plénière des 19 et 20 décembre 2019

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